Soins bucco-dentaire | Oral Care
Soins buccodentaire
La chirurgie dentaire en plein étude
C’est au palais de congrès de Yaoundé, que l’association nationale des Ondo-stomatologies du Cameroun a lancé le 2e congrès dentaire international scientifique et culture du 8 au 11 avril, afin de discuter sur la qualité des soins dentaires.
Ils sont plus d’une cinquantaine de médecins dentaires venus d’une quinzaine de pays à échanger sur l’amélioration des connaissances des chirurgiens-dentistes dans la prise en charge des patients souffrant des maladies bucco-dentaires et la promotion de la santé bucco-dentaire. Ainsi c’est sous le thème «Le sourire, reflet de notre santé», que des professeurs agrégés, des enseignants et des praticiens abordent toutes les variétés de sujets relatifs à l’univers de la médecine dentaire.
Selon Sylvie Ngoubeyou Ngoulla, présidente de l’Anosc, c’est l’occasion de partager les connaissances en la matière. «Nous avons des imminents professeurs venus de divers horizon et de différente discipline de l’odontostomatologie c’est-à-dire la chirurgie dentaire. Ils sont là pour nous enseigner les dernières techniques, les dernières méthodes, les dernières trouvailles de la chirurgie dentaire» confit-elle. Ainsi le but de l’échange étant la qualité des soins dentaires. «La qualité des soins qui implique tout ce qui concerne le domaine de l’hygiène, de l’asepsie, le domaine du bio-nettoyage, est stratégique au niveau mondial parce que professionnels de la santé, nous sommes là pour conserver l’organe, la fonction dans toute sa grandeur au sein de la qualité de vie» affirme le président du groupement des associations dentaires francophones (Gadef).
Il s’agit à cet effet de faire attention à sa santé, ce qui passe également par le soin de la santé buccale, bien que l’état de la santé buccodentaire au Cameroun ne soit pas alarmant. Un fait qui justifie plutôt du côté de la bonne habitude alimentaire des Camerounais que celui l’entretient des dents. «Si nous devons voir plutôt du côté des soins dentaires, il y a beaucoup de choses à faire. Parce qu’il y a d’abord le fait que la population n’est pas sensibilisé, n’est pas informé, ne sait pas qu’il y a des chirurgiens-dentistes, à quoi ils servent. Et au-delà de cela, il y a quelque fois une limitation par rapport au pouvoir d’achat à l’accès aux soins dentaire en terme de coût» explique Sylvie Ngoubeyou Ngoulla.
Bien que le fait d’avoir 300 dentistes pour 20 millions ne soit pas suffisant, les soins dentaires doivent être primordiaux pour tous. «La bouche est directement liée au reste de l’organisme. Ainsi elle peut signaler des maladies générales ou alors en être la cause» conclut-elle.
Le second volet du congrès s’appuiera sur les échanges culturels avec les professionnels du métier venus horizon divers.
Patricia Nya Njaounga (Stg)