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IMG 4314 Le passage des jeunes de l enseignement secondaire sous la musique de la fanfare
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IMG 4114 L arrivee du prefet fait lever les invites
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IMG 4095 Les camerounais viennent en petit groupe assister a l evenement-aa
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IMG 4127 L estrade se remplit-aa
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IMG 4131 L arrivee du maitre de ceremonie le gouverneur de la region du Centre Eyene Nlom
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IMG 4139 Le gouverneur au centre pour lexecution de l hymne nationale-aa
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IMG 4121 Dans l attente de l ouverture de la ceremonie les hommes de l armee s entretiennent entre eux-aa
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IMG 4157 Les invites a l ecoute radio du discours du Presient de la Republique du Cameroun Paul Biya qui preside officiellement le cinquantenaire dans la ville de Buea-aa
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IMG 4163 Tous debout pour le debut du defile avec le passage des forces de l ordre-aa
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IMG 4168 Le passage de la fanfare-aa
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IMG 4143 les invites debout pour l execution de l hymne nationaleaa
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Fifty years reunification of Cameroon

Yaoundé

La ville vibre au rythme de la célébration du cinquantenaire de la réunification

Emboitant le pas à la cérémonie officielle tenue à Buéa dans la capitale régionale du Sud-ouest le 20 février, par le chef de l’Etat Camerounais Paul Biya, la ville de Yaoundé comme toutes les villes du pays ont célébrer cette anniversaire de la réunification sur l’ensemble du territoire nationale.

C’est en présence de plus d’une centaine d’invités et spectateurs et sous le son des fanfares des hommes de l’armée, que le gouverneur de la région du centre Eyene Nlom a présidé la célébration du Cinquantenaire de l’indépendance sur la place du boulevard du 20 mai. Après le chant de l’hymne nationale du pays, la retransmission du discours du chef de l’Etat depuis Buéa a été relayé sur la place de fête. Une célébration portant le thème : « De la réunification à l’émergence, bâtissons dans l’unité et la concorde nationale, un Cameroun prospère ».

A cette occasion, le chef de l’Etat a souligné l’importance de l’évènement et la mémoire des héros nationaux. « Après plus de quarante ans de séparation, les Camerounais des deux rives du Moungo se sont retrouvés. Nous tenons aujourd’hui à rendre un vibrant hommage à ces dignes fils et filles du Cameroun dont le nationalisme a conduit à l’indépendance et à la réunification de notre Patrie  » souligne-t-il. Après un discours où pour la première fois le président de la République a tenu à s’exprimer plus longuement en anglais, les festivités ont pu commencer avec le défilé des forces de l’ordre qui ont ouvert le défilé sous les applaudissements d’un public enthousiaste.

Le défilé s’est ainsi poursuivi sous les chants patriotiques des élèves du primaire portant sur le cinquantenaire et l’unité. Ces derniers ont tenu à présenter le sous thème : «Ensemble pour la consolidation des acquis de la réunification », comme mots d’ordre de l’éducation de base pour cet évènement. L’enseignement secondaire suivra avec un sous thème en anglais : « More than 50 years of reunification : an achievement to preserve »; l’enseignement normale viendra marquer les pas avec les mots « Combattons l’incivisme pour construire une république exemplaire ». Les étudiants de l’enseignement supérieur clôturerons le passage civil avec une note anglaise portant sur « our diversity, a factor for unity and an opportunity for development ».

Selon Luc Assamba, Maire de Yaoundé II, cette célébration montre de manière évidente que le Cameroun est uni et regarde vers l’avenir.



Les acteurs de la réunification du Cameroun

Les travaux préliminaires aux assises de Foumban ayant abouti à la réunification entre la nouvelle République Indépendante du Cameroun et son territoire frère le Southern Cameroon britannique, débutent le 16 juillet 1961. Date d'arrivée des officiels avant la conférence qui débuta le 17 juillet 1961, dans une salle de classe du lycée actuel de Foumban. La délégation du Cameroun oriental était conduite par Ahmadou Ahidjo, Président de la République. Dans sa suite: Charles Assale, Premier ministre du Cameroun occidental, Charles Okala, ministre des Affaires étrangères du Cameroun occidental, Josue Tetang, secrétaire d'Etat l'Information, Christian Tobie Kuoh, secrétaire général de la Présidence, Jean Bétayéné, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, le Malien, Cheick Sekou Sissoko, chef du secrétariat particulier du Président. Ils retrouveront Njoya Arouna, ministre de l'intérieur, venu superviser les préparatifs.

La partie anglophone quant à elle, sera constituée de John Ngu Foncha, qui deviendra à la fin vice-président, Emmanuel L. Endeley, Salomon Tandeng Muna, plus tard président de l'Assemblée nationale du Cameroun, Augustine Ngom Jua, Nerius Namaso Mbile, John Bokwe, Bernard Fonlon.... En tout, 10 membres du Kamerun National Democratic Party (Kndp), 5 du Cameroon People's National Convention (Cnpc), 2 du One Kamerun et des chefs traditionnels charismatiques. L'autre grand artisan pour la réussite de cette concertation fut en n'en point douter, le sultan Njimolu Seidou, neveu de Njoya Arouna.

Les Monuments de la réunification

Et pour sceller à jamais l'unicité du Cameroun, les différentes forces vives du pays ont tenu à immortaliser cet événement en bâtissant quelques édifices dont la splendeur rappelle actuellement aux plus jeunes, l'importance que revêtait cette réunification pour l'ensemble des populations. Dans la foulée, Le pont reliant Tiko-Douala est construit.

A la faveur de la 8ème coupe d 'Afrique des nations de football, qu'il doit organiser en 1972, le Cameroun se dote d’infrastructures sportives dont la construction de deux stades dits olympiques dans les villes de Douala et de Yaoundé. Celui de Douala sera baptisé en mémoire «Stade de la réunification», une appellation qu'il garde jusqu’à ce jour. A Yaoundé, c'est une œuvre composée qui symbolise toute I 'histoire de la formation du Cameroun, en particulier la réunification du Southern Cameroon et du Cameroun oriental en 1961, puis I ‘unification des républiques fédérées dans la République unie du Cameroun en 1972.

Une émanation de I‘architecte français Salomon, du sculpteur camerounais Gédéon Mpando et du père jésuite Engelbert Mveng. Puisqu'il s'agit du monument de la réunification, il faut dire qu'il reste un symbole majeur de cette réunification des deux parties du Cameroun, l’une francophone et l'autre anglophone.

Si à Foumban aujourd'hui, les souvenirs restent quelque peu vivaces, avec deux imposantes bâtisses qui gardent jalousement le secret des délibérations et la sépulture de Njoya Arouna, on peut croire que l'ancien ministre de l'Intérieur veille sur le salon principal de sa résidence où, dit-on, furent paraphés les accords de Foumban. Même comme Ismaël Manoure Mfouapon, un de ses parents, espère voir se réaliser avant sa mort, la promesse faite aux populations de Foumban le 21 juillet 1961: l'érection à Njinka d'un «vrai» monument de la réunification.





Le discours du président de la République Camerounaise Paul Biya sur la place de fête à Buéa, à l´occasion de la célébration du cinquantenaire de la réunification du Cameroun.


At long last, here we are in Buea ! Here we are in Buea to celebrate the 50th Anniversary of our Reunification. As the English people say, Better late than never. In fact, after a long period of preparation, we are finally glad to be here in this historic town of Buea, the town of legendary hospitality. I am glad to be in Buea, the bedrock of our Reunification”

The President of the Senat, the President of the National Assembly, prime Minister Head of Government, the President of the Supreme Court, heads of Diplomatic Missions and representatives of International Organisations, my dear compatriots, ladies and gentlemen, i would like to thank the Mayor of Buea for the warm words of welcome addressed to my wife and me. i wish to extend my warm greetings to the dynamic people of the South-West region who have come out in such great numbers, from Fako, from Kupe Manenguba, from Lebialem, from Manyu, from Meme and from Ndian to welcome my wife and me on this great occasion. As you all know, the South-West region has always been very close to my heart.

I also thank you all who have come from the other regions of the country, from the Adamawa, from the Centre, from the East, from the Far-North, from the Littoral, from the North, from the North-West, from the South and from the West. Your massive presence here today is testimony not only of our unity in diversity, but also of the importance you attach to the Reunification of our country.

I have not forgotten our friends, the members of the diplomatic corps and the representatives of International Organisations, who have come to attend this important ceremony. I thank them immensely for their participation and support. At the beginning of this commemorative ceremony, I would like to express our great appreciation to the United Nations and to friendly countries who have worked with us for the independence and reunification of Cameroon.

I also want to thank all our external partners whose support to our development efforts, over the past fifty years, remained constant. We know we can continue to rely on their friendship, for the future. Fellow compatriots, ladies and gentlemen, at long last, here we are in Buea ! Here we are in Buea to celebrate the 50th Anniversary of our Reunification. As the English people say, better late than never. In fact, after a long period of preparation, we are finally glad to be here in this historic town of Buea, the town of legendary hospitality. I am glad to be in Buea, the bedrock of our Reunification. History has not forgotten that Buea was the headquarters of West Cameroon. History has not forgotten that Buea was the capital of Southern Cameroons. And history has not forgotten that Buea was once the capital of German Cameroon. That is why I say that Buea is a historic town.

I am proud, very proud to be in Buea, proud to walk on the same soil like our heroes who fought for Reunification. I have been to Buea several times. Today I can see that Buea has changed a great deal. I hope that you are also of the same opinion. I hope that you too see the same things I see. There is no doubt that Buea is now a befitting capital for the South-West region. A lot of work has been carried out here. It is my wish that other regional headquarters look as beautiful as Buea.

Mes chers compatriotes,

Mesdames et Messieurs,

Pendant le cycle des festivités des Cinquantenaires, nous avons revisité notre histoire ; nous l’avons fait découvrir aux jeunes générations. Notre jeunesse a pu ainsi faire la connaissance des hommes et des femmes qui ont écrit les pages glorieuses du Cameroun. Elle a pu constater ô combien il est difficile de fonder une nation, de rassembler un peuple et de faire son unité.

Car, en ce 1er octobre 1961, après plus de quarante ans de séparation, les Camerounais des deux rives du Moungo se sont retrouvés. La marche vers la réunification fut une odyssée qui n’était pas sans risques. Ce fut un chemin parsemé d’épreuves, de délicates négociations pour notre jeune diplomatie, et quelque fois d’oppositions internes qu’il fallait prendre en compte. Notre unité nationale n’a vu le jour que grâce au courage, à la volonté, à l’audace et à la sagesse de Camerounaises et de Camerounais de conviction, qui avaient foi en leur peuple et en leur capacité à prendre en main son destin.

Nous tenons aujourd’hui à rendre un vibrant hommage à ces dignes fils et filles du Cameroun dont le nationalisme a conduit à l’indépendance et à la réunification de notre Patrie.

Nous pensons à ces compatriotes qui, en signant le traité de protectorat, ont refusé d’aliéner l’essentiel, c’est-à-dire la terre de nos ancêtres. Cette volonté de défendre le patrimoine du Cameroun continue de nous habiter de nos jours notamment à travers nos vaillantes forces armées. Elles n’hésitent pas à sacrifier leurs vies pour la sécurité de nos frontières.

Nous pensons également à nos représentants qui ont plaidé avec acharnement le dossier de notre réunification auprès de la Société des Nations d’abord, de l’Organisation des Nations Unies ensuite. Nous sommes restés fidèles à cette tradition de recours aux organisations internationales pour faire triompher nos revendications légitimes. Cette attitude résolue mais pacifique, nous l’avons adoptée lorsqu’il s’est agi de rétablir la souveraineté camerounaise sur la presqu’île de Bakassi.

Les étudiants de l’Ecole Normale de Foulassi, auteurs de ce chant de ralliement devenu notre hymne national dont nous sommes si fiers aujourd’hui, méritent d’être cités en exemple. Il en est de même de ces étudiants de la diaspora qui, en leur temps, ont apporté une contribution majeure dans la restauration de notre unité d’antan.

Nous célébrons aujourd’hui la mémoire, dans le recueillement et avec reconnaissance, de nos héros nationaux. Nous associons à cet hommage les participants à la Conférence Constitutionnelle de Foumban qui se déroula du 16 au 21 juillet 1961.

Nous les remercions tous au nom de la Nation tout entière pour leur vaillance, pour leurs sacrifices, pour leur abnégation. Ils nous ont légué un Cameroun devenu Un et Indivisible. En ce jour exceptionnel, nous nous devons d’avoir, à leur égard, une pensée émue, mêlée d’un sentiment de profonde gratitude.

Aujourd’hui plus qu’hier, nous leur disons que nous tenons indéfectiblement à l’unité nationale qu’ils nous ont léguée, que nous préserverons notre souveraineté qu’ils ont conquise et notre indépendance qu’ils ont payée quelque fois au prix de leur sang. Nous exhortons notre jeunesse à être fière de l’histoire de notre pays. Nous lui demandons de perpétuer, avec ferveur, la mémoire de nos héros nationaux et de célébrer les évènements fondateurs de notre pays. Il n’y a pas de grand peuple sans mémoire du passé.

Camerounaises, Camerounais,

Le 1er octobre 1961 est un jour historique. Un jour de grand bonheur pour tous les Camerounais. Après 42 ans d’incertitudes et de vicissitudes, des frères, longtemps séparés, qui n’ont jamais cessé de se rechercher, se trouvent enfin réunis… et réunis pour toujours.

Le 1er octobre 1961, jour de la Renaissance du grand Cameroun, est un jour de gloire immense pour notre pays.

Mes chers compatriotes,

Mesdames et Messieurs,

Qu’avons-nous fait durant ces cinquante dernières années ? Nous nous sommes attelés à construire peu à peu dans l’unité cette nation camerounaise tant désirée. Mais il faut se souvenir qu’au lendemain de notre indépendance et de notre réunification, des oiseaux de mauvais augure prédisaient notre échec. Certains allaient jusqu’à dire que le Cameroun sombrerait dans le chaos.

Et de fait, durant les cinquante premières années, nous n’avons pas eu la vie facile. A une douloureuse guerre civile a succédé une sévère crise économique. Tout au long de ces épreuves, le peuple camerounais a fait montre d’un courage exceptionnel et a déjoué tous les pronostics pessimistes. Il a travaillé pour construire patiemment, dans l’unité et la paix, cette nation camerounaise dont nous sommes si fiers. Il s’est efforcé de rattraper les retards et de réparer les injustices accumulées pendant la colonisation.

S’il va de soi que nous avons un devoir de mémoire, nous avons aussi une obligation de vérité. Le devoir de mémoire ne saurait avoir de valeur ni exister, sans l’obligation de vérité.

Construire la nation camerounaise, c’était permettre à chacun de recevoir une éducation assurant l’égalité des chances. Au moment de l’indépendance et de la réunification, c’est-à-dire, après soixante-dix ans d’occupation étrangère, 3% des Camerounais étaient scolarisés ; il n’y avait pas une seule université. Aujourd’hui, notre taux de scolarisation, selon l’UNICEF, est de 90%. Nous avons construit 15123 écoles primaires, 2413 collèges et lycées. Et aujourd’hui nous avons bâti huit universités d’Etat réparties à travers le territoire national.
Construire la nation camerounaise, c’était donner à tous l’accès aux services de santé. Au moment de l’indépendance et de la réunification, on comptait au total 555 formations sanitaires. A ce jour, nous disposons de 2260 formations sanitaires publiques dont 4 hôpitaux généraux, 3 hôpitaux centraux, 14 hôpitaux régionaux, 164 hôpitaux de district, 155 centres médicaux d’arrondissement et 1920 centres de santé intégrés. Je note en passant que l’espérance de vie qui était de 40 ans en 1960 est passée à 52 ans actuellement.

Construire la nation camerounaise, c’était désenclaver le pays et l’ouvrir vers l’extérieur. A l’indépendance et à la réunification, notre réseau routier comportait 621 km de voies bitumées. Aujourd’hui, le peuple camerounais dispose de 250 000 km de routes dont près de 5200 km bitumées, de 21 aéroports dont 4 internationaux, d’un port fluvial et de trois ports maritimes. Le port de Douala est le plus important de la CEMAC.

Construire la nation camerounaise, c’était créer des richesses et de l’emploi. L’Etat camerounais est le plus important employeur de notre pays. Il a favorisé le développement d’un secteur privé dynamique. Des hommes et des femmes de talent ont créé des centaines d’entreprises, générant des emplois et produisant de la richesse. Le niveau de vie de nos concitoyens s’en est trouvé sensiblement amélioré.

Construire la nation camerounaise, c’était aussi industrialiser le pays. Nous sommes passés à la deuxième phase de notre industrialisation. Avec le développement de notre capacité énergétique en cours, nous allons pouvoir transformer nos matières premières d’origine agricole, minière et à partir de nos gisements d’hydrocarbures jeter les bases d’une industrie chimique. Parallèlement, nous continuerons à développer notre industrie de l’aluminium et à utiliser le gaz comme source d’énergie pour nos usines.

Nous avons prouvé ainsi, que nous sommes capables de sortir de l’économie de traite où nous avons été longtemps confinés. Construire la nation camerounaise, c’était également créer un véritable Etat souverain. Nous avons fait d’un État embryonnaire un véritable État démocratique, avec des institutions modernes qui fonctionnent, une Assemblée, un Sénat, un Conseil Constitutionnel bientôt en place. Nous avons mis en place une justice et une administration sur toute l’étendue du territoire et bâti des forces de sécurité fortes capables de se déployer pour garantir notre intégrité territoriale.

Mes chers compatriotes,

Mesdames et Messieurs,


Notre Unité Nationale a été à la base de cette exceptionnelle réussite. Elle est l’ossature autour de laquelle s’articulent les organes de notre société. Elle se confond avec l’existence même de notre peuple. J’en appelle donc à tous nos concitoyens, tout particulièrement à nos jeunes, à veiller jalousement sur elle, pour que jamais elle ne s’altère. Je leur demande d’éviter le piège tendu par certaines forces centrifuges régionales, tribales ou religieuses qui peuvent compromettre la cohésion nationale.

Chers compatriotes,

Mesdames et Messieurs,

Lorsque nous parlons d’Unité Nationale, nous ne négligeons pas pour autant notre pluralisme linguistique et culturel. Notre diversité fait partie de notre identité. C’est elle qui permet au Cameroun de s’adapter plus facilement aux changements induits par la mondialisation, en particulier grâce au bilinguisme.

Ladies and Gentlemen,

Three years ago, we launched the jubilee period with celebrations marking the fiftieth anniversary of our Independence. With the celebration of the fiftieth anniversary of Reunification here in Buea where it took place, we will be closing this cycle which has helped us to revisit our history. We have every reason to be proud of our Reunification and the best way of being worthy of it is to spare no effort to preserve our national unity.
Long live Independence!

Long live Reunification!

Long live Cameroon!

(I now invite you to join me in singing our National Anthem)